« J'ai écrit une opérette, une chose comique, parce que je pense que le rire, même dans les situations les plus tragiques, est un élément revivifiant. On peut rire jusqu'à la dernière minute. » - Germaine Tillion
Le 21 octobre 1943, Germaine Tillion est déportée à Ravensbrück pour faits de résistance.
Avec ses camarades et alors qu’il est interdit d’écrire, elle rédige, cachée, Une opérette à Ravensbrück. Résister en écrivant, chanter à la barbe des geôliers pour défendre sa dignité, c’est le moyen qu’a trouvé Germaine Tillion pour survivre au camp en 1944.
Ce texte met en scène, à la façon d’un music-hall, les déportées de Ravensbrück qu’un étrange naturaliste décrit et harangue tour à tour, avant de s’éclipser.
Convoquant le souvenir des rengaines populaires, des joyeuses tablées d’antan, ces femmes luttent contre leur condition inhumaine avec la plus redoutable des armes : la joie de vivre.
Une opérette à Ravensbrück donne à voir et entendre l’humanité et la fraternité entretenues, malgré l’horreur dans les camps et défie le mal par le rire.
Période d'ouverture : Printemps
Jeudi 16 mai 2024 à 20h30.
Durée estimée 1h30.