La source Saint Martial existait déjà au 3e siècle. Au 20e siècle, elle alimentait encore plusieurs lavoirs qui ont valu à Nohanent le nom de « cité des lavandières ».
Sacrée à l'époque gauloise, cette source est consacrée à Saint Martial au 3e siècle.
Dans la seconde moitié du 19e siècle, la station thermale de Royat, située à 6km, est en plein essor. La bourgeoisie et l'aristocratie européenne affluent pour venir « prendre les eaux » de la source Eugénie, goûtée par l'Impératrice en 1862. Bourgeois de Clermont-Ferrand et curistes produisent une telle quantité de linge sale que les Nohanentais décident de canaliser les eaux claires de la source Saint-Martial pour alimenter de nombreux lavoirs et assurer un service de blanchisserie. Jusque dans les années 1920, il existe sur cette place six lavoirs que les Nohanentais appellent « ruisseaux ». Nohanent est alors surnommée la « cité des lavandières », nom donné aux blanchisseuses en raison de l'utilisation d'essence de lavande pour parfumer le linge. Cette activité prospère jusqu'à l'arrivée du lave-linge dans les années 1960.
Au 8 rue de la Ville, se situe une ancienne buanderie où se trouvaient la chaudière, les cuviers et le petit équipement de la blanchisseuse : brouette, caisse, parapluie, battoir, brosse à chiendent et savon. À remarquer, au bout de la maison, l’ouverture permettait l’aération du grenier où séchait le linge par mauvais temps.
La source Saint-Martial coule sous la Maison de la Source, maison des associations de Nohanent depuis 1991. Plusieurs édifices se sont succédé à cet emplacement au fil des siècles, dont la chapelle Sainte-Anne construite au 10e siècle et détruite en 1790, et l’ancienne Mairie-École construite sur ses vestiges en 1838.
- Visite extérieure uniquement.
- Arrêt de bus "Place de la Farge" à 150 mètres, ligne 32.
Période d'ouverture : Ouvert toute l‘année
Toute l'année, tous les jours.