Silhouette du château de Naucaze
OT Châtaigneraie

Saint-Julien-de-Toursac

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Saint-Julien-de-Toursac est un petit village vallonné situé au sud-ouest de la Châtaigneraie cantalienne, situé entre les ruisseaux d’Anès et du Rimal. Le château de Naucaze en constitue son trésor.

Vous trouverez délicatement flanqué sur des collines le village épars de Saint-Julien-de-Toursac. Son origine, semblable à celle de nombreux villages dans la Châtaigneraie, est gallo-romaine. Cependant l’histoire du village est atypique : ses principaux bâtiments publics – aussi bien la mairie, l’église (Saint-Julien), le cimetière, l’école que le cimetière – ont été déplacés et reconstruits par les habitants dans le lieu-dit des Estresses à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. L’architecture locale est quant à elle marquée d’une touche méridionale, avec notamment ses toits de tuiles, mais aussi par des maisons typiques avec leurs balcons en bois couverts par une avancée de la toiture, et des escaliers en pierre de taille constituant l’accès extérieur aux habitations. Ces maisons sont disséminées parmi les vingt-neuf hameaux de la commune.
Si l’un d’entre eux se détache par son originalité du reste du territoire de la commune – mis à part Puéchagut et son plateau sur la rive gauche de l’Anès qui détonne au milieu des vallons –, c’est bien celui de Naucaze, qui abrite le château éponyme. Le château de Naucaze est une forteresse dont la fondation remonte au XIIe siècle, période dont il subsiste la tour de son donjon primitif, son vestige le plus ancien. Il a des siècles durant été le domaine seigneurial de la famille de Naucaze – grande famille noble de la Châtaigneraie – et a considérablement été augmenté au cours des siècles.
C’est la cas notamment au XVe siècle où son corps de logis est érigé, puis au cours du XVIIe, où il est finalisé en 1663 par une grange-écurie au système de voûtement remarquable. Un peu plus d’un siècle plus tard, le site et la famille sont rattrapés par les turpitudes de l’histoire : la Révolution vient marquer la fin du faste de la demeure. Le château est en effet incendié et pillé en 1792.
Suite à cet événement, certaines de ses pierres peuvent d’ailleurs être retrouvées dans les constructions locales qui en ont réemployées. Le site, peu à peu tombé en ruine, est inscrit au registre des monuments historiques en 1977, puis son périmètre de protection a été étendu en 2003.
Ce monument emblématique, longtemps en péril, est depuis quelques années en phase de restauration. Habituellement fermé au public, il est possible de le visiter au cours de visites commentées gratuites (sur réservation auprès de l’Office de tourisme de la Châtaigneraie Cantalienne) pendant l'été et lors des Journées du patrimoine.
Le château se trouve au bord de la D133, d'où il est nettement visible.
En parlant de route, si vous aimez le vélo et les routes pentues, vous pourrez apprécier l’ascension de la sinueuse côte des Estresses, pour atteindre son sommet à 495 mètres.
Mais Les Estresses ne sont pas que synonyme d’une grande côte cyclable, le bourg principal de Saint-Julien accueillant chaque année depuis quatre ans une rencontre entre des créateurs et la ruralité : Les Estress’arts. L’événement, ayant lieu le dernier week-end de septembre, donne à voir des peintures et sculptures avec des artistes confirmés côtoyant les initiatives des habitants et celles des enfants de la commune. C’est un rendez-vous artistique local à ne pas manquer dans le pays de Maurs !

Alors n’hésitez pas à venir découvrir le singulier village de Saint-Julien-de-Toursac, avec son château, son histoire, ses paysages vallonnés mais aussi son art !

Tarifs

Accès libre.

Ouverture

Période d'ouverture : Ouvert toute l‘année

Toute l'année, tous les jours.

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Mise à jour le 06/01/2024 Par Office de Tourisme de la Châtaigneraie Cantalienne
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