Saint-Étienne-de-Maurs

Fait rare dans le Cantal, Saint-Étienne-de-Maurs compte à peu près autant d'habitants aujourd'hui qu'au milieu du XIXe siècle, soit autour de huit cents. La commune ne s'est que peu dépeuplée au cours du XXe siècle, alors que le département subissait un véritable exode.
Le vieux village se tient à l'écart de la route nationale 122 et de la zone commerciale qu'elle traverse. Il est dominé depuis le XIIIe siècle par le clocher de l'église, qui est consacrée à celui qui fut le premier martyr de la chrétienté.
Dans son chœur, qui témoigne encore de l'origine romane de l'édifice malgré les destructions et extensions ultérieures, on y découvre une statue de saint Étienne arborant la palme des martyrs, non loin du beau retable en bois sculpté.
En quittant Maurs en direction d'Aurillac, les voyageurs d'antan découvraient un château qui semble être posé sur son rocher juste pour flatter leurs pupilles. Le château de Murat n'a guère changé depuis le XVe siècle, mais c'est de nos jours la direction de Boisset qu'il faut prendre pour l'apercevoir juché sur son piton, tout à l'entrée des jolies gorges de la Rance.
Si cette vision enchanteresse vous donne l'envie de mener la vie de château ne serait-ce que pour une nuit, Saint-Étienne-de-Maurs a une solution beaucoup plus accessible : le château de la Devèze, tout droit sorti du XVIe siècle et reconverti en un élégant hôtel tout confort.
Enfin, à quelques pas de là, à 500 mètres au-delà de l'église, on rejoint les bords de la Rance à hauteur du moulin de Senergues. Le lieu est bien connu des Stéphanois et des Maursois pour être le point de départ d'un sentier botanique, le Sentier nature en Châtaigneraie. La découverte de quelque 120 plantes par le biais de panonceaux tout au long d'un parcours d'une à deux heures sans difficulté vous est promise, à la belle saison bien entendu. Attention, le sentier n'est provisoirement plus praticable, alors patience...

Accès libre.