1ère partie : Diogo Cadaval.
Neuvième album solo du Bahianais Lucas Santtana, O Paraíso nous enjoint en dix chansons de modifier nos axes de pensée : le paradis, c’est ici. Blessé, il bouge encore, et nous sommes responsables de sa pérennité, et, en partie, de sa constante métamorphose. Disque militant, tout en douceur et touches sonores inventives, O Paraíso mélange musique brésilienne, jazz et électronique. Le Brésil contemporain continue de transmettre à travers le monde un imaginaire mystique et paradisiaque, tel que décrit dès le 16 è siècle par les récits de l’aventurier allemand Hans Staden ou encore, au 19è siècle, par le peintre français Félix-Émile Taunay–des visions d’éden que les Brésiliens ont retranscrites dans le jeu de guitare. Lucas Santtana s’en est inspiré, comprenant que le sentiment de la beauté naturelle était, en fait, universel.
Enregistré à Paris avec Fred Soulard (piano, clavier, production, déjà entendu avec Jeanne Added ou Piers Faccini), le percussionniste brésilien Zé Luis Nascimento, le violoncelliste français Vincent Segal, le saxophoniste Laurent Bardainne (Tigre d’eau douce, Poni Hoax), et la section à vent de Remi Sciuto et Sylvain Bardiau, O Paraíso est plein de subtilité musicale, de petites touches impressionnistes – tambours, marimba, cuivres, synthétiseurs, cordes…
Période d'ouverture : Hiver
Samedi 13 janvier 2024 à 20h.