Le sentier du grèbe huppé
LPO - Mairie de Pulvérières
Au départ de : Pulvérières

Le sentier du grèbe huppé

Partage :
Voir l'itinéraire

Venez découvrir le site protégé de l'étang Grand grâce au sentier du Grèbe huppé. Beaucoup de plaisir de la vie sont dans celui de la découverte. Bonne promenade !

Le sentier du grèbe huppé
Le sentier du grèbe huppé
Le sentier du grèbe huppé
Le sentier du grèbe huppé
Le sentier du grèbe huppé
Le sentier du grèbe huppé
Le sentier du grèbe huppé
Le sentier du grèbe huppé
Le sentier du grèbe huppé
Le sentier du grèbe huppé
Le sentier du grèbe huppé

Un tronçon du chemin est accessible aux personnes en situation de handicap (auditif, mental, moteur).
Le départ de ce tronçon se fait depuis le parking, accessible aux PMR, créé sur le chemin communal qui longe l'étang. Les personnes en situation de handicap peuvent ensuite accéder à un observatoire (120 m A/R), point central du site à partir duquel on peut découvrir en toute discrétion l'étang et ses nombreux hôtes.

Description détaillée

Ralentissez votre marche, entrez dans les observatoires, la vie est là à vos pieds, sous vos yeux ... il ne vous reste qu'à prendre le temps de lever les yeux, là vers un oiseau, de vous pencher, ici sur une fleur, là sur un insecte.

Au départ créé par les moines Chartreux comme réserve piscicole, l'étang grand est aujourd'hui un site privé faisant partie intégrante de la vie locale pour les habitants et randonneurs qui le fréquentent.
Situé au nord ouest de la Chaîne des Puys dans le Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne, l'étang Grand est d'une grande originalité écologique car c'est une des seules zones humides de moyenne montagne sur ce territoire.
Ce site, inscrit à l'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique étant d'un grand intérêt, la commune de Pulvérières, en collaboration étroite avec la LPO Auvergne, a obtenu le classement Espace naturel sensible délivré par le Conseil général du Puy-de-Dôme. La gestion et la valorisation de ses abords ont été confiées à la LPO.

Pour que la nature se dévoile, quelques règles à respecter :
- cheminez sans faire de bruit
- ne pas sortir du sentier
- ne pas faire de feu
- ne pas cueillir de fleur
- tenir les chiens en laisse
- ne pas jeter de déchet
- ne pas circuler sur le sentier en véhicule motorisé

LES PRAIRIES ET LES LANDES SÈCHES
C'est dans les milieux secs que l'on trouve la plus grande diversité de plantes et d'insectes. De nombreux oiseaux en ont besoin pour se nourrir en encore pour nicher à terre :
- Pie grièche écorcheur : à l'affût sur une clôture, la pie grièche guette quelques grillons, un petit lézard voire un campagnol,. Véritable petit rapace, ce passereau a cette particularité unique de constituer parfois des "réserves" de proies. Vous verrez peut-être son "lardoire", 2 ou 3 insectes piqués sur un barbelé ou sur une ronce
- Alouette Lulu : voila un de nos plus beaux chanteurs. Ses notes fluides, roulantes, sont égrainées à partir du sommet d'un arbre ou surtout lors de vols (plus ou moins circulaires). Ce petit passereau est fréquent en Auvergne alors qu'il a disparu de bien des régions. La Lulu témoigne d'une polyculture extensive (élevage) ... l'agriculture raisonnée quoi !
- Orchis pyramidale : la présence de cette belle orchidée est assez étonnante. Elle fréquente en effet les sols calcaires et secs. Ici, quelques pieds poussent sur une butte sèche mais aussi à quelque spas de l'étang alors que l'humidité des prés alentours la rebute totalement. En mai vous admirerez ses belles grappes de petites fleurs roses s'épanouir.
- Tarier pâtre : petit passereau bien coloré, toujours perché bien en évidence, il est à l'affût de quelques insectes.
- Genêts à balai : le genêt accompagne l'homme depuis que celui-ci cultive la terre ou élève du bétail. Il envahit très vite les prés délaissés, les coupes forestières. Sa graine résiste au feu et même après un incendie, il "explose" littéralement et envahit l'espace libéré. Il constituait "le chaume" des toits des maisons rurales voici encore un siècle.

LES MARAIS, VASIÈRES ET FORÊTS HUMIDES
Les zones humides présentent une grande diversité d'espèces spécifiques. Les milieux humides à hautes herbes accueillent batraciens et libellules en tous genres. Les zones marécageuses quant à elles, sont souvent boisées par des espèces qui favorisent la pénétration de l'eau vers les nappes après l'avoir filtrée :
- Bécassine des marais : cette dame au grand bec d'une discrétion absolue est tapie sur les vasières, dans la végétation des rives. Elle ne s'envolera pas dans vos pieds, confiante qu'elle est dans son plumage mimétique. Elles sont nombreuses à transiter ici lors des migrations
- Chevalier Guignette : un petit oiseau brun clair s'envole de la berge en poussant quelques cris flûtés. Il rase l'eau, ses ailes légèrement arquées affleurent les vaguelettes. Il ira se reposer en face, sur une plage de vase. Vous verrez alors son long bec, ses hautes pattes, le blanc du ventre. Il se trahit aussi par son corps qui se balance nerveusement. Cet oiseau est le petit échassier migrateur le plus commun ici en avril/mai puis août/octobre
- Héron cendré : il n'est pas rare de voir 3 à 5 hérons stationner ou pêcher autour de l'étang. Cette silhouette est maintenant fréquente dans nos paysages, ce qui n'était pas le cas il y a encore 25 ans. Vous verrez parfois l'un d'eux s'envoler pour aller poursuivre et déranger un autre car chacun défend son territoire de pêche et ne tolère aucun autre de ses congénères sur son site
- Couleuvre à collier : cet étang est riche en batraciens et poissons. vous rencontrerez peut-être un de leurs prédateurs. Cette couleuvre peut atteindre 1,20m et chasse à vue. Elle passe beaucoup de temps à se dorer au soleil, surtout ici en altitude.
- Sphaigne : on la trouve sur les sites de haute altitude, très humides, pluvieux, sur des terres acides comme ici où les conditions deviennent difficiles pour une majorité des plantes. Ces grosses mousses appelées "sphaignes" se plaisent parfaitement là. Elles parviennent à constituer comme de vastes coussins où il ferait bon s'allonger, l'été mais elles emmagasinent jusqu'à 30 fois leur poids en eau et la sieste annoncée pourrait ressembler immédiatement à un bain boueux et froid
- Orchis de mai : cette orchidée liée aux lieux humides est assez courante en France bine qu'elle soit en forte régression suite à la transformation des prairies naturelles et à la disparition des marais. Elle est assez bien représentée dans le Puy de Dôme en moyenne montagne. C'est en mai que l'on peut découvrir cette orchidée précoce dont la tige robuste et les larges feuilles maculées de brun violacé sont surmontées de fleurs rouge foncé.
- Le crapaud calamite : un peu plus petit que son cousin le crapaud commun, le calamite se reconnait à la fine ligne vertébrale claire et à ses courtes pattes. De ce fait, il ne saute jamais mais peu courir très vite. Il devient actif à partir du mois d'avril à la nuit tombée. Les pontes qui ont lieu jusqu'en juin forment de longs chapelets. C'est un crapaud relativement rare que l'on rencontre sur le pourtour de l'étang Grand
- Les agrions : durant l'été (mi mai/septembre) des milliers de "demoiselles" volent sur les rives de l'étang, le long du ruisseau. Les mâles sont bleu/noir et les femelles verdâtres. Leur vol est mou, peu rapide. Ces "allumettes volantes" tellement semblables cachent une belle diversité d'au moins 6 espèces d'agrions ou lestes dont 3 sont rares dans la région
- Mésange boréale : à votre passage dans (ou près) des saulaies, vous remarquerez peut-être des cris 'durs" émis par ce petit oiseau. Sédentaire, elle passe sa vie à explorer les feuilles, les lichens, les écorces, à creuser les tiges ... à la rechercher d'insectes. Elle est une des seules mésanges à creuser son nid dans des bois pourris d'Aulnes
- Vanneau huppé : ce bel échassier noir et blanc avec sa fine huppe passe ici plus qu'il ne reste nicher. Des petits vols de migrateurs stationnent dans les prés en octobre/novembre puis en février/mars. Irrégulièrement un ou deux couples nichaient dans les grands prés au nord de l'étang

L'ÉTANG
Vaste miroir face au ciel, il va d'abord attirer plus ou moins tout oiseau d'eau qui passe. Des canards peuvent s'y reposer une heure ou journée et ils repartiront. L'étang Grand de Pulvérières est riche biologiquement avec ses berges plates envahies de végétaux adaptés. Cette flore est à la base d'une chaine alimentaire productive et sert aussi de cache pour les nids, les batraciens … c'est aussi là que beaucoup de poissons pondent et que les alvins grandissent à l'abri des gros poissons et autres prédateurs :
- Canard souchet : le cyrano des palmipèdes est immanquable. Quel pif ! bec, pardon. Même les discrètes femelles mélangées à d'autres espèces ne trompent personne. Son énorme bec lui sert à filtrer le plancton dont il se nourrit. Ce beau canard fréquente l'étang seulement lors de migrations.
- Le Grèbe huppé : c'est le plus grand et le plus répandu des grèbes d'Europe. Souvent bien visible sur les plans d'eau, il est facile de l'observer. Très démonstratif au moment des parades où le couple se tient alors face à face, "discutant" à grand renfort de cris peu mélodieux, de mouvements saccadés de la tête et du cou. Le tout se concluant par une course en tandem en pédalant très vite à la surface.
- Foulque macroule : comme un bouchon, la foulque est sortie de sa plongée. Elle avale le brin de plante remonté du fond. D'un mouvement de bascule, elle disparaît de nouveau sous la surface. Ce diable noir à bec blanc est constamment en mouvement : recherche de nourriture, disputes entre voisins ... Plusieurs couples nichent sur l'étang et le printemps retentit de leurs cris et "galopades" sur l'eau
- Loutre : elle est passée non loin de l'extinction en France dans les années 1950 à 1970. Ici, nous sommes en limite d'une région où elle a toujours survécu. Ce mammifère, essentiellement nocturne, mange poissons, écrevisses, batraciens ... Chaque mâle, chaque femelle a un vaste territoire.
- Balbuzard pêcheur : fin mars et avril, puis fin août-septembre voient la silhouette de ce grand planeur en migration. Vous aurez peut-être la chance de le voir pêcher. Immobile à 20-25m, il cherchera un poisson à sa faim, proche de la surface. Après un formidable piqué, il disparait sous l'eau. Vous verrez sa tête d'abord, puis il s'extraira lourdement du liquide avec (ou sans) la proie visée
- Brochet : magnifique et excellent poisson, roi des rivières et des étangs. Il est le super prédateur sous l'eau et peut mettre tout le monde à son menu : du têtard au caneton, en passant par tous ses congénères, même d'autres brochets !

LA FORÊT D'ÉPICÉAS
Refuge de plusieurs espèces d'oiseaux, de mammifères, il faut savoir que ces conifères en acidifiant le sol et l'eau, rendent le milieu invivable pour beaucoup d'autres espèces. Ce phénomène s'accentue aussi par la pauvreté des sols et du sous-bois dû à la faible pénétration de la lumière à travers ce type d'arbres et à la lente dégradation des aiguilles au sol :
- Mésange noire : "tit tuii", "tit tuii" des cris aigus retentissent dans le haut des épicéas. Vous verrez probablement une toute petite silhouette passer de branche en branche, fouiller nerveusement chaque rameau : c'est la mésange noire. Ce petit insectivore est associé nettement aux conifères au point que c'est une espèce rare dans les feuillus et en plaine. Ici elle est omniprésente … tant que vous êtes dans les résineux.
- Buse variable : perchée au coin du bosquet, au sommet d'un épicéa, une silhouette brune se tient immobile. La buse affûte. Elle observe assidûment le pré : qu'un campagnol grignote trop fort, qu'un lézard s'expose trop visiblement au soleil ou qu'une grosse sauterelle stridule à découvert ... et la buse tentera l'attaque. Elle est éclectique et pourra aussi se contenter de lombrics ou d'une charogne. C'est pourquoi, un couple de gros rapaces peut vivre sur 200/300 ha toute l'année. C'est le rapace le plus commun et le plus visible.
- Geai des chênes : dans la famille des corvidés (corbeau, choucas, pie ...), il est le plus coloré. Forestier, cet omnivore cherche des fruits, des graines, des insectes et des œufs pour se nourrir. Ses cris, peu mélodieux, vous accueillent parfois quand vous entrez dans les bois servant ainsi d'alerte à toute la faune ... un vrai concierge
- Blaireau : cet imposant mammifère est nocturne. Calme, il déambule dans les prés, en sous-bois à la recherche de sa pitance. Tout lui fait ventre : une grenouille, beaucoup de bulbes, de fruits, une nichée, des lombrics et insectes. Bien que posant peu ou pas de problème, il subit un classement d'espèce "gibier" et "nuisible".
- Grive draine : dès le mois de février, la grive draine fait entendre son chant pur et mélodieux depuis la cime d'un arbre. Légèrement plus grande que le merle noir, elle se nourrit comme lui d'insectes, de vers de terre, d'escargots, de fruit et de graines. Elle affectionne particulièrement les milieux de moyenne montagne où elle occupe tous les milieux boisés.

Informations complémentaires
  • Type : Boucle
  • Nature du terrain : Terre, Revêtement dur (goudron, ciment, plancher)
  • Animaux acceptés : tenu en laisse
Téléchargements
On vous
recommande aussi
Pulvérières Lac

Étang Grand

Mise à jour le 04/01/2024 Par Office de Tourisme Terra Volcana, les Pays de Volvic
Signaler une erreur
Vos favoris

Votre panier est vide.