C'est l'architecte de la Compagnie fermière, Gustave Simon, en 1910, qui en a dessiné les plans, en remplacement d'un ancien kiosque en bois qui datait de 1874. Ce kiosque a été ferroné en 1912 par une équipe menée par un chef d'équipe adolescent, âgé de 16 ans et demi, avec ses trois compagnons de la maison Milinaire, 14 rue Lafontaine à Saint-Ouen.
L'ouvrage dérive des pavillons de jardin ottomans et orientaux. Il dispose d'une estrade permettant d'accueillir les orchestres d'instruments à vent. Sa base en maçonnerie enferme un plancher formant cage de résonance. De plan octogonal, le kiosque repose sur un soubassement maçonné. Ses supports métalliques se composent de huit colonnettes s'élevant sur chaque angle. Terminées par un chapiteau à crochets, elles portent une console sur laquelle reposent les linteaux qui soutiennent le couvrement. Les colonnettes sont reliées entre elles au sol par un garde-corps métallique ajouré, formé d'un treillage de lames rivetées, percées régulièrement par des rosaces polylobées à l'intérieur desquelles s'inscrivent des conques crachant un jet d'eau en fonte moulée. Une frise du même motif, conque en moins, relie les colonnettes à hauteur des linteaux. Le couvrement est composé d'un plafond en parquet, compartimenté par des moulures saillantes reprenant la division octogonale de l'édifice. La couverture se compose d'un dôme aplati recouvert de plaques de zinc nervurées.
Inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1986, il a fait l'objet d'une restauration dans le cadre d'un chantier école qui s'est achevé en 2011.
Période d'ouverture : Ouvert toute l‘année
Toute l'année, tous les jours.