Halle Saint-Joseph

Le marché couvert Saint-Joseph, de type Baltard, est un des derniers exemples subsistants dans la région sans transformation majeure ; les marchés des places Renoux et Saint-Pierre ayant été détruits. Il est construit en 1891-1892 par l'atelier de serrurerie André Michelin (1853-1931), un des frères fondateurs de la célèbre manufacture. De plan carré avec un lanterneau central, il est entouré d'un mur de briques à mi-hauteur complété par des verrières. Ce marché est associé au projet d’urbanisme de la place pour laquelle la municipalité interdit toute construction en pierre de Volvic. Les immeubles répondent à un cahier des charges strict : « un sous-sol ou cave, un rez-de-chaussée avec magasins clairs et spacieux pour le commerce, un entresol comprenant les appartements des boutiquiers, deux étages pour appartements des familles ou de garçons et un étage de mansardes pour les domestiques ». L’édifice est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 2002.

La Métropole comporte plusieurs autres halles qui témoignent de son activité commerçante. À Clermont-Ferrand, rue Ballainvilliers, se dresse une ancienne halle aux blés construite en 1767-1769 dans un style néo-classique, aujourd’hui rénovée pour accueillir le Fonds Régional d’Art Contemporain. À Montferrand, rue du Séminaire, subsiste une ancienne halle aux toiles du 15e siècle, témoignage de la vitalité du commerce du chanvre. Place Poly, se trouve une autre halle, construite au 19e siècle, qui poursuit sa fonction commerciale en accueillant le marché du vendredi. Ailleurs, Lempdes conserve une halle construite en 1839, constituée de colonnes en pierre de Volvic supportant une charpente et un toit à croupe. Romagnat possède une petite halle élégante en métal dont la facture est quasiment identique à celle de Chauriat (63).

Accès libre.