Le film pose les racines du conflit, la stratégie chinoise, les problématiques des Tibétains en exil et tente d’imaginer le destin de cette nation, tout en interrogeant l’attitude de l’Occident. Ce peuple est-il condamné à mourir à petit feu ?
« Ce n’est pas parce que vous n’entendez plus parler du Tibet, qu’il n’y a pas de problèmes au Tibet (…) Nous mourrons à petit feu. » Penpa Tsering, président du Gouvernement tibétain en exil.
Très populaire dans les années 80-90, le combat pour l’indépendance du Tibet a disparu du paysage médiatique mondial. Pourtant, 6 millions de Tibétains subissent toujours le joug chinois depuis l’invasion du pays en 1951. Plus de 100 000 d’entre eux ont réussi à fuir leur nation pour rejoindre le Dalaï-Lama en Inde, afin d’y vivre librement, faire entendre leur voix et établir une société démocratique.
Au pied de l’Himalaya, ce documentaire prend le temps d’écouter ceux qui portent cette voix, cette culture et cette identité menacée. Grâce à la rencontre de Dhondup (ancien militaire), Dolma (écolière), Dawa (réfugié) ou du président, Penpa Tsering, nous découvrons ceux qui font vivre l’âme tibétaine, alors que le combat semble connaître son dernier souffle.
Leur récit de vie, leur espoir, leur peur et leur émotion sonnent comme un cri de révolte dans la nuit. Car la communauté internationale ne réagit plus et la Chine paraît bien décidée à étouffer ce peuple bouddhiste non-violent, installé au centre de l’Asie depuis des millénaires. Même les suicides par immolation des Tibétains désespérés sont désormais réprimés par les autorités.
Est-il encore possible aujourd’hui de croire en « Free Tibet » ? À la suite de la projection, une discussion s'engagera avec Patrice Muccini de l'association Passeport tibétain et les membres de l'association Auvergne Mainpat Tibet.
Période d'ouverture : Automne
Mardi 1er octobre 2024 de 20h à 22h.