L'église Saint Nicolas est située sur un plateau formé par une coulée fluide de basalte (visible à l'entrée nord du pays, au lieu-dit « La Levade »).
Elle surplombe la Gazoune, rivière qui, un peu plus bas, tombe en cascade, au niveau du Taillet, (lieu-dit constitué de roches basaltiques).
A l'origine, il existait une petite chapelle datée de 1157, dont il subsiste le choeur roman, les trois modillons situés à l'extérieur de l'église, côté nord et le plus petit contrefort côté sud. A savoir, la construction d'une église commence d'abord par le choeur.
L'édifice est construit en andésite, (roche volcanique, extraite probablement du Mont Dore).
Le plan de cette église est atypique puisqu'en raison du manque de place, le transept a été tronqué; c'est un faux transept.
- Nef voûtée en plein cintre (courbure en berceau); 2 niches creusées en plein cintre.
- Piliers à colonnes engagées (partiellement engagées dans les murs)
- Chapiteaux historiés, (spécialité de l'art roman), dont un près de la porte d'entrée est très énigmatique.
- un bénitier en andésite.
- Fenêtres en plein cintre et embrasures (parois taillées en biais);
- Fonts baptismaux en andésite, sur colonne sculptée, cuve fermée par une porte convexe à deux battants. (Ils sont situés à côté de la porte d'entrée).
Fin XIIIè siècle : début du gothique
- Porte d'entrée à sculptures en arcs brisés
- Nef annexe: voûtée en plein cintre; deux trous rapprochés dans la voûte et situés à l'ouest, révèlent l'existence d'un clocher à deux peignes (2 cloches).
Période XVIè - XVIIè siècle
Clocher, appelé ici, «Chamarat», du latin camera ; (mot d'origine grecque) qui signifie « sous la voûte ».
Ce clocher a remplacé celui à deux peignes (1740-1745).
Période d'ouverture : Ouvert toute l‘année
Toute l'année, tous les jours.