Treignat se trouve à la limite entre la langue d'Oc et la langue d'oil, entre le diocèse de Bourges et celui de Limoges, passant au fil du temps de l'un à l'autre. Il s'est donc vu dôté de deux églises construites côte à côte.
Treignat se trouve à la limite entre la langue d'Oc et la langue d'oil, entre le diocèse de Bourges et celui de Limoges, passant au fil du temps de l'un à l'autre. Il s'est donc vu dôté de deux églises construites côte à côte. Au fil du temps, il ne subsiste de la seconde que le clocher. À l'extérieur veille un lion accroupi du XIe siècle, classé monument historique, certainement gardien de l'entrée du cimetière et protégeant les morts des mauvais esprits. Une chapelle abrite le gisant, en calcaire beige dur sans doute en provenance de Bourgogne, d'un chevalier en armure, le seigneur Anthoine Le Groing. Sur le tombeau, on peut lire (difficilement car elles sont écrites en lettres gothiques et en abrégé) deux épitaphes dédiées l'une à Anthoine le Groing mort en 1505 et l'autre à Jehan le Groing (blessé en 1515 à Marignan et décédé à Pavie).