Sous l’Ancien-Régime, le territoire de Nadaillat dépendait de la paroisse de Chanonat dont les prêtres communalistes venaient célébrer la messe et prodiguer les sacrements. Les visites pastorales témoignent du bon état de l’édifice et précisent qu’il est voûté. Après la Révolution et le Concordat de 1801, l’église de Nadaillat est rattachée à l’église Saint-Genès de Saint-Genès-Champanelle. On n’y célèbre la messe qu’épisodiquement certains jours de fête.
En 1838, les habitants obtiennent de haute lutte que leur église soit de nouveau érigée en paroisse, succursale de l’église Saint-Genès de Saint-Genès-Champanelle. On construit un nouvel édifice pour remplacer l’ancienne église. Les paroissiens financent le chantier et participent aux travaux. L’église est consacrée en 1842 par Monseigneur Féron, évêque de Clermont et placée sous le vocable de Notre-Dame-de-l’Assomption. Le clocher complète l’église après 1852.
L’église dont on ignore le nom de l’architecte est de style néo-gothique avec encadrements des baies, contreforts et clocher en pierre de Volvic. La façade est soulignée par deux contreforts encadrant la porte d’entrée et deux niches. Au-dessus des niches, des inscriptions en partie effacées indiquent la date de 1842 à droite et « Hoc potuit pietas vici » (Ici la piété a pu triompher). Un fronton triangulaire couronne la façade apportant une touche de néo-classicisme.
Ça peut vous intéresser
Mise à jour le 15/10/2024 Par Clermont Auvergne Volcans