Eglise Notre-Dame de la Nativité

Notre Dame de la Nativité, construite sur un terrain appartenant aux Seigneur de Tournemire dont elle relevait.
L'édifice primitif devait présenter un aspect rectangulaire de cella (lieu de culte isolé, souvent refuge d'un ermite).
"En 1252 Notre-Dame de la Nativité était un prieuré qui dépendait de l'abbaye de Saint-Géraud (Première mention de l'église de Girgols au Xème siècle).
L'église de Girgols, avec celles de Saint-Cirgues-de-Jordanne et de Lascelle, semble sortie du même ciseau et avoir été construite à la même époque par les mêmes ouvriers.
Le choeur rectangulaire vouté en berceau, l'abside en cul de four, circulaire à l'intérieur, rectangulaire extérieurement.
Base des colonnettes s'appuyant sur un stylobate réuni par des arcatures romanes, le portail est l'élément de l'édifice le plus décoré.
Trois voussures en retrait reposent soit sur les contreforts, soit sur deux colonnes à chapiteaux. Sous l'arc le pus extérieur court un bandeau à billettes. Les deux voussures suivantes sont ornées de rainures et se terminent en boudin. Un bandeau à billettes, porté par des chapiteaux, assure leur base.
Le chapiteau de gauche est sommairement décoré de volutes. Celui de droite présente sur chaque face une grosse palme (réf. églises romanes de Haute Auvergne - Tome II "la région d'Aurillac" de Pierre Moulier).
Le clocher dit à peigne, repose sur le mur ouest au lieu d'être à cheval sur l'arc triomphal. Refait en 1843 avec trois arcatures, refait en 1900 par l'abbé Gibert, il fut réduit à deux ouïes alors qu'il en avait quatre à la Révolution en 1793, époque à laquelle on fondit une de ses cloches pour fabriquer un canon, les autres étant cachées par les habitants. L'une d'elle avec tant de soins qu'elle n'a jamais été retrouvée.
La plus ancienne date de 1566.

Ouverte des Rameaux à la Toussaint de 10h à 18h.

Participation libre.