Situé au pied du puy de Gravenoire, le bourg de Boisséjour – dont le nom a évolué : Essejoux, Boissehoux, Boisséioux, Boisséiour… – fait partie de Ceyrat. Il en est séparé par l’Artière, petite rivière qui irrigue aussi Beaumont et Aubière.
La construction de l’église débute à la fin du 17e siècle, comme en atteste l’inscription « 1699 » sur la clé de voûte de la porte d’entrée. À l’origine, il s’agit plutôt d’une petite chapelle, avec une voûte en plein cintre surbaissée, et une chapelle latérale sur sa partie gauche. À une date indéterminée, elle est complétée par une seconde chapelle latérale, symétrique par rapport à la première.
Au 19e siècle, cette chapelle devient trop petite, elle est agrandie et la voûte surélevée. Deux architectes clermontois réputés interviennent. Hugues Imbert (1807-1876) construit la sacristie de l’église pour laquelle il propose un plan en 1859. Il est aussi l’auteur de l’église Saint-Martin de Ceyrat et d’autres édifices clermontois telle que l’église Saint-Eutrope (1858-1862, inscrite MH 1986). François-Louis Jarrier (1829-1881) agrandit l’église par l’ajout d’un chœur, contre le chevet à l’origine plat, et d’un clocher en 1862. François-Louis Jarrier, architecte de la Ville de Clermont-Ferrand est notamment l’auteur de la synagogue à Clermont-Ferrand. Le croisillon sud du transept conserve un retable baroque inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1982. Les vitraux proviennent de dons de la part des habitants dont notamment, sur la façade occidentale, un vitrail Art Déco du maître-verrier François Taureilles représentant Jésus chez Marthe et Marie.
- Bus ligne 4 et 26, arrêt Boisséjour Place.
Gratuit.
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