Sur son piton volcanique dominant une partie de la Métropole, la tour de Montrognon (« Mons rugosus », la montagne rugueuse) est le seul vestige du château-fort construit par le comte Robert 1er Dauphin d’Auvergne en 1190.
Sur son piton volcanique dominant une partie de la Métropole, la tour de Montrognon (« Mons rugosus », la montagne rugueuse) est le seul vestige du château-fort construit par le comte Robert 1er Dauphin d’Auvergne en 1190.
À l’origine, le château présente un plan en forme de trapèze composé d’une courtine reliant plusieurs tours de flanquement. À leur sommet, un système de créneaux et de merlons protège le chemin de ronde. Dans la cour, se trouvent le donjon dont il semble que la tour actuelle soit le vestige et plusieurs logis destinés au seigneur et à sa famille ainsi qu’à une garnison de cent hommes d’armes. Le donjon a trois étages voûtés, surmontés d’une guette. La poterne, en vue de Ceyrat, est précédée d’un pont-levis et d’un fossé. Le château est rasé en 1633 sur l’ordre du Roi Louis XIII. L’une des principales tours restantes s’écroule en 1828, et une portion de la tour et un pan de murailles sont entraînés par le vent en février 1840. Ses ruines deviennent une carrière pour les habitants de Ceyrat.
En 1884, deux individus, Auguste Vignon et Joseph Gouny dit Naca, espérant découvrir un trésor datant de l’époque des templiers, sont ensevelis sous un éboulement après avoir creusé un puit de 10 mètres de profondeur. Vignon est tué sur le coup. Gouny est libéré après sept jours. Pendant quelque temps, il gagne sa vie en s’exhibant dans les foires comme un miraculé.
- Mobilité douce : Bus ligne 26, arrêt Ceyrat - Fontimbert. Trajet de 16 minutes (900 mètres) pour se rendre au pied des vestiges.