"Lorsqu'on ne représente pas les choses, il reste de la place pour le divin", disait le peintre néerlandais Piet Mondrian. C'est pourtant par l'art figuratif que Jean Labellie exprimait son talent jusque dans les années 1950. Mais sa carrière prit un tournant décisif pendant la décennie suivante, lors de laquelle il mit à l'honneur sa Châtaigneraie natale par le biais de grandes monochromies vertes.
En 1970, changement de cap pour l'artiste, qui s'installa au pied du massif du Canigou : l'étonnante luminosité de cette région pyrénéenne lui fit élargir sa palette de couleurs. C'est dans les années 1970 que la période des œuvres sacrées de Jean Labellie atteignit sa plénitude artistique, au travers des vitraux des églises Sainte-Thérèse du Rouget et Sainte-Anne de Cayrols.
À Cayrols, la série de dix vitraux qui distillent leur éclat dans la nef et le chœur de Sainte-Anne symbolise les éléments naturels ainsi que les sacrements de la religion catholique. Ils s'intègrent particulièrement bien dans cet espace de base romane, aux baies de dimensions réduites offrant une grande intimité.
À l'origine, cette église était la chapelle d'un château dont le cœur du village ne recèle plus aucune trace.
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