Nous connaissons tous La Danse Macabre, L’Apprenti sorcier ou Ma mère l’Oye, « tubes » de la musique française ! Pourquoi-pas les redécouvrir dans leur version originale à 4 mains, sur instruments d’époque, par les merveilleuses pianistes du Duo Ondine ?
Le poème symphonique est, dès les années 1850, un mode d’expression nouveau pour les compositeurs qui laisse place à la musique pure et magnifie l’orchestre. D’abord issu de l’Europe germanique ou slave, il s’empare de contes enfantins ou de légendes philosophiques des auteurs romantiques pour le colorer de sonorités évocatrices. À la Belle-époque, St-Saëns, Debussy, Dukas ou Ravel, tous pianistes, se mettent à leur clavier noir et blanc pour trouver l’inspiration avant d’orchestrer leurs partitions suivant l’héritage de Rameau ou Berlioz et donnent naissance aux tons symboliste ou impressionniste caractéristiques de l’art français.
Ainsi St-Saëns s’inspire du poème Égalité-Fraternité du poète-médecin Jean Lahor pour thème de sa Danse Macabre, Dukas de la ballade éponyme de Goethe pour L’Apprenti sorcier – deux œuvres mondialement connues et qui feront le bonheur du cinéma d’animation.
Quant à Ravel, il écrit sa suite Ma mère l’Oye d’après les contes de Perrault, Mmes Leprince de Beaumont et d’Aulnoy, pour les quatre petites mains des enfants de ses amis Godebski, Jean et Mimi, avant de l’étoffer, de l’orchestrer et d’en faire une suite de ballet d’un onirisme flamboyant.
Enfin Debussy rend hommage au poète Mallarmé en 1892 pour son étrange Prélude à l'Après-midi d'un faune qui suggère "le rêve d'un désir enfin réalisé : la possession complète de la nature entière" puis Debussy visite les expositions universelles des années 1889 & 1900, où il découvre les mondes de l’Antiquité et de l’Orient qu’il transcende en mondes fantasmés par une musique particulièrement descriptive dans les Épigraphes antiques.
Alors, rarement nous est donnée l’occasion d’entendre ces contes et légendes dans leur version originelle où le piano est le médiateur créatif avant l’orchestre. C’est ce que nous propose le Duo Ondine – premier prix du concours international de musique de chambre de Bolzano 2023 - qui s’empare de ces mondes imaginaires sur un piano Pleyel de 1889, pour attiser en chacun de nous, petits et grands, l’esprit des rêves.
Claude Debussy > 1862 -1918
Prélude à l'Après-midi d'un faune > 1892 – 1894
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Paul Dukas > 1865 -1935
L'Apprenti sorcier > 1897
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Claude Debussy
Épigraphes antiques > 1914 - 1915
Pour invoquer Pan, dieu du vent d’été
Pour la danseuse aux crotales
Pour l’Égyptienne
Pour remercier la pluie au matin
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Maurice Ravel > 1875 -1937
Ma mère l'Oye > 1908 - 1910
Pavane de la Belle au bois dormant
Petit Poucet
Laideronnette, Impératrice des Pagodes
Les Entretiens de la Belle et de la Bête
Le Jardin féerique
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Camille Saint-Saëns > 1835 -1921
Danse macabre op.40 > 1874
Moyens de paiement : Chèque, Espèces, Pass culture
Participation libre. Montant conseillé 10 €.
Période d'ouverture : Eté
Mercredi 21 août 2024 de 21h à 22h20.
Durée 1h20 avec entracte.