Vu de Clermont-Ferrand, on a l’impression de le connaître par coeur. Le puy de Dôme, c’est le bon copain, celui chez qui on s’invite à l'improviste, celui qui nous rassure et nous accompagne au quotidien. Quand on se promène en ville, il est là, au bout de la rue. Une présence familière, bienveillante. Parfois, il est tout blanc. De temps en temps, teinté de rosé. Un jour sur trois, il boude derrière un voile de nuages. Le puy de Dôme, c’est notre “BGG” à nous. Notre “Bon Gros Géant”, pour reprendre Roald Dahl. Et aujourd’hui, j’ai décidé d’aller lui rendre une petite visite… Il faut dire que ça faisait un bail.

Le train s’enroule sur les flancs du volcan...

Après quelques minutes en forêt, la crémaillère joue pleinement son rôle : le train s’enroule lentement sur les flancs escarpés du volcan, offrant des panoramas saisissants sur le massif du Sancy, les monts du Cantal, la Chaîne des Puys, la métropole clermontoise et bien au-delà. Saviez-vous qu’on peut voir d’ici 1/8ème du pays ? N’est pas “Grand Site de France” qui veut !

Un quart d’heure plus tard, me voilà à 1 465 mètres d’altitude. Au-dessus de ma tête, une vingtaine de parapentistes s’envoient en l’air sur un grand ciel bleu. Des touristes piquent-niquent, d’autres déjeunent en terrasse. Un couple s’intéresse au Temple de Mercure avant de redescendre par le chemin des Chèvres. Et puis, il y a ceux qui rêvent en regardant l’horizon. Si près du ciel, l’esprit vagabonde…