Des vacances d’hiver au Lioran
Votre préférence pour des vacances d'hiver : skier sur un volcan endormi ou vous endormir sur un vol ...
"Cantalien d'adoption et amoureux de cette terre d'exception, je vous invite à en partager les trésors les plus secrets au gré de mes rencontres et de mes flâneries..."
Dans le Cantal, le rugby est plus qu’un sport : c’est un art de vivre et une passion de tous les instants. Depuis 1904 elle s’incarne au plus haut niveau à travers le Stade Aurillacois.
A Aurillac, le sport a son temple : le stade Jean Alric.
C’est là que, chaque week-end, le Stade Aurillacois réunit des milliers de supporters qui poussent derrière leurs joueurs.
Véritable « 16ème homme », les tribunes de Jean Alric contribuent à faire de leur stade une forteresse quasi imprenable.
« Pour moi le match dure bien plus de 80 minutes », explique Michel, supporter invétéré du « Stade ». « Il se joue toute la semaine, entre les discussions avec les copains et la lecture du Midi Olympique et des pages sportives de La Montagne.
Les soirs de match, on mange avant avec les amis, chacun parie sur les résultats, on commente l’état de forme des joueurs. A Jean Alric nous avons tous nos places réservées, c’est un rituel immuable. Chacun y va de ses encouragements et de ses coups de gueule. On y met nos tripes !
Et après on se retrouve bien entendu pour la 3e mi-temps pour refaire le match ».
Cet attachement passionnel remonte aux origines du Stade aurillacois: le premier match de rugby a lieu le 3 mars 1904 à l’initiative des militaires du 139e Régiment d'Infanterie et d’élèves du lycée Émile Duclaux. Le succès est immédiat : le ballon ovale va désormais incarner les émotions collectives de tout un peuple !
Soixante ans plus tard, le journal l’Equipe ira même jusqu’à écrire : « La nouvelle terreur n’a point de secret, le Stade Aurillacois, c’est le club exemplaire du rugby français ». Et en 1996, le Stade Aurillacois se qualifie pour la finale du championnat de France de Groupe B contre le Stade français.
Depuis, malgré un des budgets les plus modestes de ProD2, « le Stade » a su se maintenir dans le giron professionnel, tout en cultivant sa singularité et ses valeurs fondatrices. «Le Stade aurillacois, c’est une grande famille qui sait accueillir des joueurs du monde entier tout en continuant de former ses jeunes, parmi lesquels de futurs grands joueurs», souligne Michel. La liste des internationaux français ayant évolué sous les couleurs rouges et bleues est d’ailleurs longue : Adrien Pélissié, Olivier Magne, Sébastien Viars, Olivier Merle, Victor Boffeli,…
Sans oublier des joueurs internationaux étrangers comme Roméo Gontineac (Roumanie) ou Mark Andrews (Afrique du Sud) !
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