Randonnée Les Gorges du Bès

Le départ se situe au hameau de Morsanges devant le four banal. De là, emprunter le chemin qui passe devant la fontaine. Après avoir dépassé le chaos granitique situé au dessus du chemin, franchir une succession de portails. (point de vue sur la retenue du barrage de Grandval).

1. Le chemin descend en lacets. A la 4ème épingle, laisser le chemin qui part vers la conduite forcée pour suivre le sentier à droite. Dans une autre épingle, emprunter la sente en dessous d’un muret de pierres sèches. Le sentier traverse le bois et redevient assez plat puis s’engage dans le défilé. Sur 1 km on traverse alors plusieurs secteurs d’escalade : pré des filles, griffes du diable, roche longue, belvédère et bec de l’aigle. Prudence avec les enfants, passages avec main courante câblée.

2. Après le secteur du bec de l’aigle, prendre le chemin de droite qui monte jusqu’à une chicane pour ensuite rejoindre un portillon. Continuer jusqu’au
hameau de Chazals.

3. Au carrefour après le hameau de la Grenouillère, prendre à droite la route jusqu’à Morsanges et retrouver le point de départ (vue sur les ruines de la tour d’Arzenc d’Apcher, de l’autre côté des gorges, en Lozère).

LE BES
Né quelque part là-haut sur les plateaux d'AUBRAC et qui s'en vient mourir dans la retenue du barrage de Grandval en ce lieu qu'on appelle encore aujourd'hui CIRQUE DE MALLET mais qui ne laisse deviner qu'à peine le large méandre encaissé que dessinait la rivière avant de s'unir à la TRUYERE.

Glaciaire en amont, peuplée de blocs erratiques, la vallée, après LA CHALDETTE. s'enfonce au cœur des roches, entre CANTAL et LOZERE. Ce sont LES GORGES DU BES, de SAINT-JUERY jusqu'au VERGNE, dominées sur la rive gauche par les ruines du château d'ARZENC D'APCHER.

La petite histoire y raconte qu'au temps de la Guerre de Cent ans, le seigneur du moment n'avait pour lutter contre l'envahisseur anglais que des barres de bois et son courage. Et c'est en criant BARRE EN AVANT " qu'il exhortait ses hommes. Devenu " BARABAN " dans le patois local, cette expression désigne encore
aujourd'hui les habitants de SAINT-CHELY D'APCHER et de sa région.

La légende y parle de cette jeune fille prête à marier et qui pour échapper aux assiduités des hommes du Seigneur tenta vainement de franchir d'un bond la rivière, au plus étroit des gorges. Les eaux se refermèrent sur elle et I'on prétend qu'à la SAINT-JEAN d'été, aux alentours de minuit, on entend encore les cris de
la malheureuse en ce lieu baptisé " PAS DE LA NOBE" (saut de la mariée) Plus près de nous, à la fin du premier conflit mondial, des prisonniers de guerre creusèrent la conduite d'eau souterraine qui amène les eaux du BES. du barrage de VALIETTE jusqu'à l'aplomb de la petite centrale électrique de VERGNE, dont la production est destinée à l'usine de SAINT-CHELY D'APCHER.

Le sentier y doit son nom de " SENTIER DES ESPAGNOLS". Et la route de "Route du Camp".

Près du PONT DU GOURNIER, une stèle rappelle qu'est né, tout près de là, à COUGOUSSAC. un certain JEAN VAISSADE, accordéoniste de talent, auteur de nombreux succès populaires parmi lesquels SOMBREROS ET MANTILLES et qui fut l'époux de RINA KETTY.