Edvard Grieg (Quatuor à cordes n° 2 en fa majeur : inachevé) - Robert Schumann (Concerto pour piano et orchestre en la mineur Opus 54) - Ludwig van Beethoven ( Symphonie n° 3 en mi bémol majeur Opus 55 « Héroïque »)
La destinée d’Edvard Grieg ne lui permettra pas de terminer pour son ami le violoniste Brodsky son second quatuor, œuvre joyeuse qui tourmente sa conscience et qu’il qualifie de « maudit quatuor à cordes qui est constamment là, comme un vieux fromage norvégien ».
Pour Schumann, au contraire, l’époque heureuse de son union avec Clara lui permet de s’affirmer pleinement dans l’Opus 54, « quelque chose entre le concerto, la symphonie et la grande sonate », selon ses propres mots, dont l’orchestration à la transparence de musique de chambre est exclusive de toute volonté dominatrice du soliste.
C’est dans un climat beaucoup plus exalté et idéaliste que Beethoven composa sa troisième symphonie portant en titre le nom de Bonaparte. Son ami Ferdinand Ries raconte de quelle manière Beethoven, apprenant l’autoproclamation de Napoléon Empereur, déchira avec fureur la page, ajoutant sur sa propre copie le titre de « Sinfonia Grande » raturé sur le nom de Bonaparte.
Periode d‘ouverture : Autumn
Friday 27 September 2024 at 7.30 pm.