Ce château dresse ses ruines romantiques à la frontière de l'Allier. Le Donjon est maintenant entouré d'eau depuis la création du plan d'eau de Sidiailles dans le Cher. Le cadre de vie dans ce château est austère et sinistre. D'une superficie de 6 600 m2
Ce château dresse ses ruines romantiques à la frontière de l'Allier. Le Donjon est maintenant entouré d'eau depuis la création du plan d'eau de Sidiailles dans le Cher. Le cadre de vie dans ce château est austère et sinistre. D'une superficie de 6 600 m2, il est fortifié au sommet d'un rocher mais paradoxalement au fond d'un ravin. De ce fait, il ne dispose pas d'une situation offensive mais défensive et sa construction est adaptée aux techniques de siège. Plusieurs obstacles successifs se présentent donc aux assaillants sans aucun repli possible. Pour attaquer ce petit château, une logistique considérable et très coûteuse en hommes et en matériel est nécessaire. La forteresse est encore habitée en 1482. Elle n'est abandonnée qu'après les guerres de Religion en 1618 et dépouillée de tout : portes, fenêtres, aménagements intérieurs... Il ne reste plus que les murs en 1780. Un souterrain part d'une sombre cavité naturelle vers Boussac. Au bas du château tournait un moulin et la tradition veut qu'il y ait 7 chapelles autour de La Roche Guillebaud. George Sand n'est pas restée indifférente à la sombre beauté de ces ruines décrites en 1837 dans "Mauprat".