Aujourd’hui, avec la ruine gigantesque et romantique de son château, des dépendances spectaculaires et un parc de 100 hectares, le Domaine royal de Randan témoigne du luxueux train de vie d’une famille princière au XIXe siècle.
Un domaine chargé d’histoire…
C’est Adélaïde d’Orléans (1777-1847), sœur et conseillère du roi Louis-Philippe (1773-1850) qui traduit l’âme des lieux. En 1821, elle acquiert l’ancien duché de Randan et entreprend sa réhabilitation. En dix ans, elle fait agrandir, restaurer et meubler le château, construire des dépendances et créer un parc paysager. Ces travaux sont réalisés sous la direction de Pierre-François-Léonard Fontaine (1762- 1853), premier architecte du royaume, avec la complicité constante du roi Louis-Philippe. Après la chute de la Monarchie de Juillet (1848), Randan connaît de nombreuses vicissitudes mais à la fin du XIXe siècle, le Domaine reprend vie grâce à la comtesse de Paris (1848-1919) qui entretient avec passion sa propriété d’Auvergne et la modernise.
… qui aurait pu tomber dans l’oubli
En 1925, l’incendie du château marque le déclin du Domaine royal qui ferme ses grilles. Entre 1925 et 1999, aucune restauration significative n’est réalisée sur les bâtiments du Domaine à l’exception de la mise en place d’un parapluie en tôle sur l’aile de cuisines (1983). Dès le rachat de la propriété, la priorité de la Région et de ses partenaires a donc été d’assurer la mise hors d’eau des principaux bâtiments du Domaine et la réalisation de nombreux travaux de restauration du dernier domaine royal français du XIXe siècle.