Comme chaque année en février, des effluves remontent du bayou, les lentilles d’eau ondulent, la brume est traversée par quelques rais de lune.
L’heure est venue des célèbres Nuits de l’Alligator, festival ennemi du solo sirupeux, ami de la transe et des alcools de contrebande, qui donnerait tout pour un riff sauvage et sexy. A l’affiche : des morts vivants, des envoûtés du groove, des femmes fatales, des batraciens gluants …venus conquérir la France.
The Mystery Lights : Entre côtes - né en Californie et désormais basé à New York, ce groupe traverse les grandes décennies du rock US en déchiquetant tout sur son passage. Des racines dans le garage-psyché 60’s, des épines dans le punk 70’s, une voix de loup-garou du bitume et un son qui donne envie d’aller vivre dans une grotte... Signé par la division rock du label Daptone, The Mystery Lights est le meilleur groupe garage new-yorkais du moment, pas moins.
King Biscuit : Trois ans après leur première participation aux Nuits de l’Alligator, les Normands de King Biscuit reviennent. Parce qu’on aime leur façon d’aimer et de détourner le blues. Parce que Sylvain Choinier a de très belles guitares et qu’il sait les rendre heureuses. Parce que le groupe a sous le coude un nouvel album enregistré en Angleterre avec l’illustre John Parish, et qu’on est impatients de le découvrir sur scène.
Rod Hamdallah : La pêche est l’emblème de l’État de Géorgie. Et à Atlanta, capitale de la Géorgie, on trouve aussi Rod Hamdallah, dont la musique est juteuse, goûteuse et forcément donne la pêche. Un pur rocker sudiste, biberonné au blues antique et au rock garage, soulful et nerveux. Après avoir écumé tous les bars d’Atlanta, Rod Hamdallah vient p(r)êcher la bonne parole pour la première fois en France. La découverte de cette quinzième édition.
Periode d‘ouverture : Winter
Thursday 13 February 2020 at 8.30 pm.
