Inscrite au titre des Monuments Historiques, la tour de l’horloge trouve son origine dans l’édification d’un ancien fort villageois aménagé au 14e siècle.
Le village de Cébazat est un fort villageois aménagé au 14e siècle par les habitants pour se prémunir des attaques de routiers pendant la guerre de Cent ans. La fortification qui cernait la ville était à l’origine défendue par quatre tours : la tour Dherment, la tour Dulac, la tour des Martres (ou tour Peyrerme) et la tour du seigneur. Trois portes donnaient accès à la ville : la porte des Martres, la porte dite « sous la ville » et la porte des Farges. La tour de l’horloge, beffroi de la ville, est l’ancienne porte des Farges et un des rares vestiges de la muraille. La tour date de la seconde moitié du 15e siècle.
En 1754, la porte des Farges est considérée comme assez solide pour recevoir l’horloge de la ville. La partie basse de la porte médiévale est conservée et les parties supérieures reconstruites. Elle est réalisée sur le modèle de celle de Gerzat, comme spécifié dans le devis original de l’architecte Fournier.
Le beffroi est construit sur un plan rectangulaire avec un passage voûté en plein cintre. La toiture en ardoise est couverte d’un lanternon en fer forgé contenant une cloche provenant de l’église Saint-Étienne. Une girouette en forme de coq et un paratonnerre couronnent la tour. La tour de l’horloge rythme la vie des Cébazaires grâce à son mécanisme construit en 1899 par l’horloger Auguste Roure de Clermont-Ferrand. Les façades, les toitures et le lanternon sont inscrits au titre des Monuments Historiques depuis 1982.
La Métropole garde quelques autres exemples de beffrois tours de l’horloge à Cournon-d’Auvergne, Pont-du-Château et Gerzat.
- Visite des extérieurs uniquement.
- Bus lignes 21 et 24, arrêt Les Perches
Période d'ouverture : Ouvert toute l‘année
Toute l'année, tous les jours.