Des vacances d’hiver au Lioran
Votre préférence pour des vacances d'hiver : skier sur un volcan endormi ou vous endormir sur un vol ...
La carte affiche la couleur : Mac Buron au steak de Salers, formule du skieur et grande assiette du randonneur.
Envie d’un verre ou d’une spécialité cantalienne ? Bienvenue au Buron de Prat-de-Bouc, une halte rassérénante au pied des pistes du Lioran.
Au Buron de Prat-de-Bouc, les sportifs mangent à satiété et les quantités s'avèrent aussi généreuses que la carrure de Jean-François Rochès, maître des lieux.
Originaire de Murat, fils d'un hôtelier-boulanger, ce gaillard grisonnant aux grands yeux a loué des skis pendant trente ans à la station Super Lioran avant de reprendre l'affaire avec son épouse Rachel en 2012, sur le col du même nom.
Ouvert de mai à octobre, ce vaste buron de 350 couverts devient restaurant d'altitude l'hiver quand la station retrouve son activité.
A l'entrée, une presse à fromage évoque la destination première du bâtiment, doté depuis peu d'une extension avec vue sur la montagne.
Au bar, près du coin souvenir, des habitués sirotent une gentiane ou une bière artisanale locale.
A l'autre bout de cette bâtisse en pierre rustique, qui fut aussi relais de diligence, un vrai cantou auprès duquel il fait bon savourer un tartare coupé au couteau (la Salers provient de l'élevage de sa belle-sœur), une truffade, un aligot ou un pounti.
Au dessert, on craque pour la "pachade", une sorte de crêpe épaisse à la myrtille
A l'étage, une salle de réception accueille groupes et séminaires autour d'un repas typiquement auvergnat. "Nous recevons régulièrement des groupes", se félicite Jean-François, matérialisant, bras écartés, la paille que l'on hissait jadis par la montée de grange, sous l'impressionnante charpente en bois.
"Le cantou est encore plus ancien : il date de 1598. C'était une douane où l'on payait la gabelle en passant le col", raconte-t-il, photos et vieux objets à l'appui.
De la cuisine émane une bonne odeur d'ail et le service est… aux petits oignons.
A tel point que le buron fait souvent office de bureau de renseignements pour les touristes de passage. "Il m'arrive de réparer des skis ou des bâtons de rando", sourit Jean-François, qui pratique volontiers le ski de rando avec "ses jeunes", en frontale, jusqu'au plomb du Cantal.
"On monte par la piste des Moutons, on rejoint la Tombe du Père, on longe la ligne de crête jusqu'au plomb et on redescend par les prés Marty. C'est ma balade fétiche."
Il a d’ailleurs ouvert une boutique sur place pour louer ou acheter du matériel « de montagne » en toute saison.
Votre panier est vide.