Le Cantal : terre de randonnées autour du GR400
Faire le tour du plus grand volcan d'Europe en huit jours (ou moins !) est à la portée de ...
Si la Bretagne dans le Finistère, est bien notre port d'attache, c'est sur les routes que nous trouvons notre inspiration. Freelensers
Le Cantal vu d’en haut, c’est comment ? Pour le savoir, rendez-vous au village du Claux, à l’école de parapente Puy Mary. De drôles d’oiseaux emmènent débutants et confirmés à la découverte de l’Auvergne depuis le ciel. À bord d’un Defender infatigable, l’équipe se hisse jusqu’à la zone de décollage, et nous avec.
Ce jour-là, le vent s’est levé. De gros nuages annoncent un orage qui viendra plus tard dans la journée. Volera, volera pas ? Le suspens est à son comble et la décision sera prise au dernier moment, sur la piste de décollage.
Avec nous, un groupe de parapentistes confirmés se prépare à un vol en conditions difficiles. Nous les observons se préparer, s’élancer, échouer, réessayer jusqu’à s’envoler. Une bande d’oiseaux aux ailes multicolores qui se balancent dans le paysage.
On nous explique que, pour réussir son vol en parapente, il s’agit de bien lire son environnement. Si la force du vent est bien sûr prise en compte, la couverture nuageuse compte aussi. Ce sont les variations de température qui créent les courants d’air ascendants ou descendants avec lesquels les parapentistes jouent. La tâche n’a pas l’air simple !
C’est Nicolas, moniteur expérimenté, qui accompagne Lola dans son premier vol en parapente. Un défi de taille pour une phobique du vide. La clef vers la guérison ? Assurément.
Nicolas se montre confiant et relax. Il instaure très vite une confiance rassurante. Les explications sont claires, l’équipement est installé, il n’y a plus qu’à se lancer. Après une bourrasque, la voile se gonfle et nous faisons nos premiers pas dans le vide.
Enivrant. Dès les premières secondes, toute appréhension s’est envolée. Légèreté. La voile nous tire vers le haut, en douceur. Nicolas explique chaque étape du vol, toujours avec le sourire. Au loin, nous distinguons les voiles des premiers parapentistes qui oscillent dans le vent. Nous sentons nettement les écarts de température au-dessus de la forêt de pins, plus fraîche. Nicolas ajuste la trajectoire à la recherche des rayons de soleil qui nous feront prendre de l’altitude. Une vraie danse avec les courants thermiques.
Qui n’a jamais rêvé de prendre son envol ? Dans le Cantal, c’est possible. En toute sécurité, l’école de parapente du Puy-Mary garantit un vol inoubliable dans un décor incroyable. Une expérience unique pour découvrir la région autrement. À refaire au plus vite !
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