À Chaudes-Aigues, des entrailles de la terre… à la bon ...
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Si la Bretagne dans le Finistère, est bien notre port d'attache, c'est sur les routes que nous trouvons notre inspiration. Freelensers
Non loin de Saint-Flour, nous partons à la découverte des gorges de la Truyère. Nous y avons trouvé un petit paradis naturel, mais aussi un géant de fer qui attire tous les regards. Du viaduc de Garabit à une sortie en canoë, c’est une journée sous le signe de la détente qui nous attend !
Notre première rencontre avec le viaduc de Garabit a lieu depuis l’aire d’autoroute du même nom. Curieux endroit ? C’est pourtant un point de vue formidable sur le viaduc dans toute sa largeur. Ce mastodonte écarlate posé au milieu d’une nature omniprésente a de quoi surprendre.
Afin de le voir de plus près, nous empruntons la D909. Elle nous permet d’aller chatouiller les pieds du viaduc et de prendre conscience de la démesure du projet. 564 m de long pour 122 m de haut, l’ouvrage de Gustave Eiffel et Léon Boyer prend des proportions gigantesques vu d’en bas. Du haut de ses 1 mètre 58, Lola se sent minuscule !
Nous poursuivons sur le pont qui franchit le lac du barrage de Grandval. D’en bas, c’est encore un point de vue différent. En passant sur l’autre rive, nous empruntons la petite D13 qui sillonne à flanc de falaise. La vue plongeante sur les ondulations de la Truyère est magnifique et nous force à la pause, non sans un léger vertige. Aérien, le rouge du viaduc de Garabit contraste avec le vert vif de la végétation et le bleu de l’eau en contrebas. Nous ne résistons pas à prendre quelques photos de la structure, qui change décidément de visage selon l’angle. Dans cette douce ambiance estivale du mois de juin, l’envie de piquer une tête nous prend. L’occasion est trop belle.
La meilleure façon de visiter les gorges de la Truyère, c’est bien sûr depuis l’eau. Admirer, c’est bien, en profiter, c’est encore mieux ! C’est le moment de sortir notre plus beau chapeau et notre meilleur coup de rame. Nous nous rendons à la base nautique de Mallet, où nous avons l’embarras du choix : voile, canoë, stand-up paddle… À notre arrivée, un groupe de collégiens en sortie scolaire est encadré par un moniteur. Celui-ci nous explique accueillir régulièrement des jeunes de la France entière qui viennent découvrir les sports nautiques dans le cadre idyllique de la Truyère. Comme on les comprend !
Installés dans un canoë biplace, nous nous lançons à l’aventure. Au programme, un tour de l’île de Chante-Dur et de l’île du Château. Paraît-il qu’en observant bien, on peut distinguer des ruines sur la seconde île. Nous constatons surtout la nature luxuriante qui a repris ses droits sur ces bouts de terre émergés. Nous pagayons tranquillement, sans rencontrer de difficulté particulière. Profitant du soleil et du calme des lieux, ce serait presque une promenade de santé.
Trop facile ? Ne parlons pas trop vite, au retour, le chemin se corse quand un léger vent nous pousse à contre-sens. Fini de se la couler douce, ramer plus fort, c’est du sport ! Nous regagnons la base, enchantés par notre sortie en canoë sur la Truyère. La prochaine fois, ce sera en paddle !
À pied, en voiture ou sur l’eau, nous avons pleinement savouré cette journée en pleine nature. Nous avons découvert une nouvelle facette du Cantal et ce n’est pas pour nous déplaire. Si les paysages sont bien sûr l’atout majeur des lieux, nous avons particulièrement apprécié la tranquillité de la région, même au cœur de l’été. Qu’y a-t-il de mieux qu’une excursion en canoë lors d’une chaude journée ?
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